mercredi 31 juillet 2013
LE DÉCOR DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE
LE DIALOGUE NATIONAL :
UN JEU DE CACHE-CACHE SUR FOND DES AMBITIONS ET ILLUSIONS DES UNS ET DES AUTRES
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Les feux rouges de la mémoire
Les Concertations nationales au format de
« Joseph Kabila », c’est du déjà vu, c’est du déjà entendu, c’est du
déjà rejeté.
Partout où il a été question de permettre au
Peuple de « discuter », « dialoguer »,
« échanger » sur la manière dont la République est gérée, le
comportement des dirigeants affectés, pour la plupart, de virus du pourvoir,
s’est avéré le même.
Lorsque l’ouragan de l’Histoire fait sonner le
glas des dictatures en Afrique au début des années 1990, le maréchal Mobutu
croit devoir et pouvoir y résister.
A l’exigence unanime du Peuple zaïrois pour la
tenue d’une Conférence nationale souveraine, le président-fondateur du Mpr
Parti Etat, esclave de son rêve de mourir au pouvoir, crée ce qu’il a bien
voulu, lui, appeler « Concertations populaires » dont
il se confie lui-même, la charge de définir l’organisation et le
fonctionnement, mais aussi et surtout d’en assurer le suivi à travers ses
propres rouages et hommes de main.
En véritable juge et partie, il en tire des
conclusions contraires aux avis et considérations unanimes des Zaïrois,
lesquels recommandent sa démission pure et simple.
Sa tricherie de trop, lui coûte cher. Ainsi,
vient de s’écrouler définitivement, la fragile passerelle de confiance qui
résistait encore, entre lui et les Zaïrois qui, pourtant, meurtris et appauvris
à outrance par son système de gestion, avaient participé massivement à sa
machiavélique démarche.
Lorsque, par son Ordonnance n°091-10 du 06 mars
1991, le dictateur institue la Conférence constitutionnelle dont
la mission consiste à déterminer les options fondamentales sur l’organisation
politique de la IIIème République, et élaborer un projet de constitution à soumettre
au referendum, toute la communauté nationale et internationale se lève comme un
seul homme pour rejeter le format des assises qu’il propose.
L’opposition et la société civile, crédibles et
très actives à l’époque, insistent sur le caractère souverain de la Conférence
nationale. Les pressions internes et externes sont tellement fortes qu’il
suffit d’un petit mois pour que Mobutu revoie sa copie.
Un acte constitutif 097 portant création et
composition de la Conférence nationale intervient le 11 avril 1991, lequel ne
contient qu’un article unique modifiant et complétant les articles 1, 2, 3, 4,
5, 6 et 10 de l’Ordonnance 091-010 du 06 mars 1991.
La Conférence nationale ainsi
créée, est chargée de « discuter de toutes les questions d’intérêt
national en vue de la démocratisation des options fondamentales de la Troisième
République, élaborer un projet de constitution à soumettre au referendum et
déterminer le contenu de la loi électorale et élaborer un calendrier
électoral ».
Contraint à reculer, et en dépit de sa peur
bleue de voir la Conférence nationale se transformer en un tribunal populaire
ou en une cour de règlement des comptes, le maréchal spécifie, à l’article 2
–modifié- de son texte de loi, que la Conférence statuerait « souverainement » ;
qu’elle serait précédée par une commission préparatoire chargée
de l’organisation matérielle des assises ainsi que de l’élaboration des projets
de règlement intérieur et d’ordre du jour à soumettre à l’approbation de
l’Assemblée plénière ; que ses décisions seraient
exécutoires ; et qu’un comité de suivi serait élu
pour s’assurer de l’exécution de ses décisions.
Contre vents et marrais, le dictateur venait de
subir, à son tour, la loi du Peuple qui dressait justement, tous ces
préalables pour sa participation.
Parlant de contexte, il est vrai
qu’un concours de circonstances avait favorisé une telle amplification des
faits, notamment la fameuse perestroïka de Gorbatchev suivie de l’exécution
spectaculaire du président roumain Ceausescu, la tenue d’une série de
Conférences nationales au Niger, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon et surtout au
Congo Brazzaville voisin, où le chef de l’Etat Sassou Ngwesso est poussé à la
démission ; le renoncement du premier ministre Lunda Bululu qui avoue
l’échec de son action ; les jeux d’argent Bindo, Madova et Nguma qui
démunissent la population, provoquant sa colère explosive transformée en
émeutes dans les camps militaires et sites universitaires ; le controversé
massacre des étudiants de Lubumbashi ; les révélations du distingué
quotidien Kinois « Umoja » sur l’existence de la loge secrète
« Prima Curia » composée de hauts responsables du MPR-Parti Etat, un
pacte de sang pour sauvegarder le système Mobutu et ses bénéficiaires à tout
prix ; l’expiration du mandat septennal du maréchal au 05 décembre
1990 ; la promulgation de la loi consacrant le multipartisme intégral,
relative à l’organisation et au financement des partis politiques, laquelle
permet la création des nombreux partis politiques acquis au changement…
Si le maréchal Mobutu avait du ajuster son
Ordonnance créant la Conférence constitutionnelle avant le démarrage de la
Conférence nationale, le renversement des rapports de force, lui, s’est
produit plutôt au fil des travaux jusqu’àimposer à la dictature, la
« souveraineté » des assises ainsi que le caractère
« exécutoire et opposable à tous » des résolutions et recommandations
y afférentes.
En fait, l’adoption, par l’Assemblée plénière,
en date du 05 mai 1992, de l’Acte fondamental proclamant la souveraineté de la
Conférence nationale, permet de déplier la gamme des conjonctures dans
lesquelles, par la suite, le vent de la Conférence nationale souveraine a
soufflé sur les hauteurs d’un régime vomi de toutes parts.
Il s’agit, entre autres, des accords du Palais
de Marbre qui décrètent le principe d’un Premier Ministre issu de l’opposition
permettant à Nguz a Karl-i-bond de devenir Premier Ministre ; l’élection
du Bureau de la Conférence présidé par le vertébré Archevêque de Kisangani,
Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya ; l’insécurité généralisée ;
les pillages ; le bombardement des résidences des opposants et des
imprimeries, doublé de répression à l’encontre de la presse écrite…
La suite est également connue, à savoir la
suspension des travaux de la Conférence nationale souveraine par le
gouvernement de Nguz ; la mobilisation de l’opposition, la société civile
et la population pour la reprise desdits travaux ; la marche des
chrétiens, à cet effet, réprimée dans le sang avec plus d’une trentaine de
morts ; la persécution des Kasaïens au Katanga ; la série de
nominations et élections des Premiers ministres dont le prototype, Kengo wa
Dondo issu d’un autre hold-up dénommé « Troisième voie », paradoxalement
soutenu par Mgr Monsengwo, lui-même destitué en juin 1995…
Le contexte : Un parallélisme parfait
Nous avons tenu à rappeler toutes ces péripéties
de triste mémoire pour démontrer combien le contexte de l’époque, à quelque
nuances près, se retrouve être le même que celui dans lequel la Rd-Congo est
plongée aujourd’hui.
En effet, les Congolais sont confrontés à une
autre crise, aussi profonde, multiforme et persistante que celle des années
quatre-vingt-dix, parce que caractérisée par les mêmes maux et autres fléaux
définis à la Cns, tels que la paupérisation de la population, le ravalement et
l’inversion des valeurs morales et spirituelles, l’arbitraire, l’impunité, la
corruption, le népotisme, le tribalisme, la dislocation de l’appareil
sanitaire, l’effondrement du système éducatif, la confiscation des libertés
individuelles et collectives, le détournement de deniers publics, la spoliation
des biens privés, l’impunité, l’incivisme et l’anarchie.
Se sont même ajoutés sur cette liste non
exhaustive, l’imposture et la haute trahison au sommet de l’Etat, la prédation,
le pillage des ressources naturelles, l’occupation et la menace de
balkanisation.
Le même décor ainsi planté, sans issue de
secours, entraîne des situations et comportements similaires dans le chef des acteurs
nationaux et internationaux, lesquels se traduisent par un blocage net de toute
la Nation dont le destin est frictionné aujourd’hui, plus qu’hier.
Voilà, comment l’Ordonnance n°13/078 du 26 juin
2013 portant création, organisation et fonctionnement des
Concertations nationales, apparait comme une copie conforme de l’Ordonnance
091-10 du 06 mars 1991 portant création et composition de la Conférence
constitutionnelle.
Deux entêtements, deux aveuglements, deux Ordonnances
qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.
On se rend compte que les deux Ordonnances ont
été conçues par les mêmes cerveaux dévoyés, dans les mêmes conditions
d’intelligence politique, pour alimenter l’illusion de pouvoir contourner le
mur de la résistance qui, pourtant, s’est fortement érigé dans les
esprits des Congolais/Zaïrois.
En recourant aux mêmes fourvoiements, les
officines du pouvoir actuel, ont suffisamment prouvé leurs limites parce
qu’incapables de fournir le moindre effort d’innovation et d’adéquation par
rapport aux suppliques en faveur d’un résultat contraire à celui de l’époque.
En s’amusant à plagier tout ce que le maréchal
et ses services adoptaient comme postures face aux mêmes événements,
le laboratoire de « Joseph Kabila », censé en imaginer les effets,
conduit le pays aux mêmes chimériques culs-de-sac dont l’issue est plutôt un
asservissement social qu’une démocratie salutaire. A la différence
qu’aujourd’hui, les contrecoups seront plus préjudiciables pour l’ensemble du
pays.
En tant que mécanisme de recherche de solution
aux problèmes qui se posent avec acuité à notre chère Patrie, le Dialogue
national ou les Concertations nationales exigent une préparation conséquente
devant tenir compte de tous les paramètres susceptibles de garantir le bon
déroulement et la meilleure issue des assises.
Il est normal que l’humanité entière se sente
offusquée de lire l’Ordonnance créant les Concertations nationales, laquelle
crache sur les fondamentaux en pareilles circonstances, en ce qui concerne la
neutralité de la médiation pour éviter d’être ridiculement juge et partie à la
fois, la composition équilibrée des représentations, le rationnel de l’ordre du
jour, le caractère exécutoire et opposable à tous, des résolutions, et enfin,
la crédibilité du pouvoir de suivi.
Dans la mesure où, à l’instar de Mobutu,
« Joseph Kabila » a commencé par faire fi de tous ces impératifs
élémentaires, il éloigne la solution recherchée à la véritable crise, la nôtre,
en tant que problème, lequel a une cause, c’est-à-dire le pourquoi profond de
la crise ; lequel a aussi un dénouement à travers les objectifs poursuivis
parmi lesquels, cette cohésion nationale dont la proclamation ne suffira pas
non plus, à elle seule, sans un mécanisme de suivi approprié.
Dans la mesure où, également, le Dialogue
national ou les Concertations nationales doivent absolument aboutir à desréajustements
politiques et institutionnels tel qu’envisagé par l’Accord
cadre d’Addis Abeba et la Résolution 2098, comment prétendre y arriver avec
le format proposé par un pouvoir en place, si contesté, lequel -format- est
jugé par Mary Robinson de « pas assez inclusif et crédible » pour
garantir « de bonnes consultations devant servir à consolider
l’unité nationale et mettre fin aux cycles de violence dans l’Est du
pays » ?
Que faire ?
Devant la même incapacité notoire des
institutions, d’apporter des solutions à la crise, s’imposent naturellement,
cette même nécessité absolue, cette même extrême urgence et cette même volonté
inébranlable d’analyser sans complaisance, les causes des revers accumulés en
vue de trouver, enfin, dans un esprit de dialogue de franchise, de correction
et de réconciliation, les voies et moyens propres à relever le défi et à jeter
les bases d’un Etat de droit pouvant garantir un développement total et
harmonieux de la Nation.
Au regard des forces et intérêts en
présence, tout rêve est interdit. Les Congolais doivent se débarrasser des
moindres égarements. Le jeu de la souris pratiqué par la communauté
internationale ne nous permet pas d’attendre de la Monusco ni de la Brigade
d’intervention, des miracles jamais opérés en Somalie, au Soudan ou
ailleurs.
Les schémas, déjà tracés au niveau des grandes
puissances de ce monde, et dont certaines forces occultes sont chargées
d’exécuter, ne doivent plus nous surprendre. Nous suivons tout aussi
intelligemment, leur regard projeté du miroir de la diversion à travers la
Résolution 2098, l’Accord cadre et la présence des forces internationales dont
la mission demeure inexplorée.
Il sera donc, impérieux, dans ce cadre, et à
l’instar de la Conférence nationale souveraine, que le Dialogue national ou les
Concertations nationales à tenir, se définissent comme une initiative et une
Assemblée du Peuple constituée des Forces vives de la Nation et non l’affaire
d’un individu ou groupe d’individus qui se placerait au-dessus du Peuple et se
soustrairait à ses décisions.
Il s’avèrera aussi essentiel, de lier l’ensemble
des institutions du pays aux décisions d’un tel rassemblement. Et ceux qui
dirigent si mal le pays aujourd’hui, n’ont pas à avoir peur d’un forum
transparent et souverain, lequel devra se tenir coûte que coûte, parce que les
participants veilleront à définir une sorte de compromis politique global
susceptible de permettre une nouvelle transition pacifique pour l’intérêt
supérieur de la Nation.
Pour cela, devront être discutées sans
complaisance, en plus des questions liées directement à la guerre, celles
relatives à la neutralité de la transition, au respect des droits de l’homme,
au contrôle et à la sanction à tous les niveaux, de la gestion de l’Etat, aux
garanties nécessaires à l’autonomie de chaque institution dans l’exercice de
ses pouvoirs, à l’esprit de collaboration entre institutions et organes
dirigeants, à la responsabilisation du gouvernement dans la gestion de la chose
publique dont il rend effectivement compte à la Nation à travers un organe législatif
crédible, à la redéfinition de la Défense nationale et des relations
extérieures…, en tant que domaines de collaboration prioritaires entre les plus
hautes instances du pays, aux réformes d’une armée infiltrée et détruite en la
dotant de toutes les capacités d’assurer la souveraineté et l’intégralité du
territoire national ainsi que la protection des citoyens et de leurs biens.
Les nouveaux objectifs de la transition seront
également définis en termes d’en garantir le suivi
et l’exécution, contrairement au Dialogue inter congolais de Sun City dont les
Résolutions et Recommandations sont restées lettre morte en terme d’exécution,
les principes fondamentaux de l’Accord global et inclusif de Pretoria ayant été
systématiquement enfreints par le président « Joseph Kabila », resté
seul maître à bord.
J’anticipe certainement… Voici pourquoi :
Les illusions et surprises à répétition
L’arrogante « majorité » se croit
capable de marcher sur une opposition réputée divisée et corrompue. Elle
s’imagine qu’elle se permettra une promenade de santé dans une rencontre
qu’elle saura contrôler de bout en bout. Tandis que certains
« opposants » ne cessent de duper le Peuple en proclamant haut et
fort, que le Dialogue national ou les Concertations nationales ne visent pas le
partage de pouvoir alors qu’ils sont en contact avec la même
« majorité » pour préparer un gouvernement de transition ou d’union
nationale. Ils affirment même, pinces sans rire, qu’ils ne feront pas partie
d’un gouvernement issu de ces assises.
Quant à l’opposition radicale, elle hésite
encore à déployer courageusement en aval, le véritable problème
« d’homme à la tête du pays », qui se pose à la République,
au risque même de subir la loi d’une nouvelle « Troisième voie » en
gestation.
Au moment où, pour ses intérêts partisans, et
donc à tort, cette « majorité » déclare rejeter tout schéma qui
conduirait à une révision constitutionnelle, laquelle remettrait en question la
légitimité des institutions controversées en place, l’opposition s’engage,
elle, à raison, à exclure toute possibilité de révision de l’article 220
verrouillé de la même Constitution.
D’utopiques impasses politiques à d’utopiques
impasses politiques.
Le schéma en vue et ses conséquences
Et pourtant, lorsqu’on sait que le
départ de « Joseph Kabila », qui devrait être, en principe, la
solution fondamentale à la crise congolaise aujourd’hui, ne figure pas sur
l’agenda de l’opposition et encore moins, dans celui de l’omnipotente
communauté internationale, il y a lieu de déduire que c’est l’herbe qui
paiera les frais de cette confrontation entre deux composantes
principales du Dialogue en vue.
L’herbe, ici, c’est la Rd-Congo et les pauvres
Congolais qui seront bientôt livrés, une fois de plus, aux incohérences et
autres casses du scenario standard qu’imposent généralement les puissances
occidentales dans pareilles circonstances.
Ces dernières dicteront encore leur slogan de
« ni vainqueur ni vaincu » pour « privilégier une solution
politique » en l’absence d’une solution militaire. Elles entonneront
l’autre rengaine en proclamant perfidement, que « la crise politique ne
doit pas se résoudre contre la majorité ni contre l’opposition » dans sa
diversité, « ni au détriment de la paix et de l’intérêt supérieur de la
nation ».
Certes, les mots sonnent peut-être mal dans les
oreilles des Congolais, victimes de telles approches. Mais, au regard de ce qui
précède, le célèbre « partage du pouvoir » va
devoir, une fois de plus, conclure les débats dans le sens de répartition des
responsabilités entre composantes dans une certaine équité et/ou
équilibre politique et sociologique approprié.
Le Dialogue national ou les Concertations
nationales affirmeront alors, que la cohabitation des différentes forces vives
de la Nation au sein du gouvernement, comme l’intégration des
éléments des groupes armés, l’instrument rwandais M23 y compris, dans
les institutions et au sein de l’armée, est conçue dans une optique plutôt de
pacification, de solidarité et de complémentarité que de contrainte.
Dans un style aussi standard, le document final
des assises recommandera que les rapports à s’entretenir entre les différents
acteurs de la gestion de la chose publique, soient ceux de courtoisie et de
respect mutuel.
La présence pressentie du président Denis Sassou
Ngwesso à la médiation, arrangée par la même Communauté internationale, permet
de comprendre que la poire sera coupée en trois (pouvoir, opposition et groupes
armés), si pas à cinq (y ajouter la diaspora et la société civile) dans un
schéma proche à celui de Centrafrique où son rôle a été déterminant.
L’inconnue, susceptible de modifier légèrement,
le tableau ci-haut, demeure la réponse finale attendue de l’Udps dont le lider
maximo Etienne Tshisekedi rejette jusqu’à ce jour, toute offre contraire
à son élection comme président de la République.
La grande question à se poser à ce niveau,
est celle de savoir la suite des événements par rapport à un tel amalgame qui,
assurément, nous fait tourner en rond parce qu’il nous éloigne encore et toujours
davantage, d’une solution durable à la crise.
Conclusion
Si, contrairement à Bozize, « Joseph
Kabila » roule pour un tel schéma qui les arrange, lui et son réseau
d’occupation, tout en condamnant la Nation congolaise à demeurer otage des
mêmes puissances prédatrices, instigatrices de la balkanisation du pays,
« Joseph Kabila » n’inventera pas la roue en matière de Dialogue.
Dans les heures qui suivent, il va revisiter son
Ordonnance pour l’adapter, à sa manière,
aux sifflements de l’ouragan de l’Histoire. C’est le prix à payer lorsqu’un
travail est mal fait au niveau de ceux qui lui ont fait signer pareil chiffon
tout en sachant qu’il serait attaqué avec virulence et donc sujet à
modification.
Il est évident que le Chef lui-même, n’était pas
encore né au moment où les Congolais ont commencé à dire non à la servitude
volontaire. Mais, un Chef est censé s’informer, s’instruire et s’ajuster pour
être réellement au-dessus de la mêlée.
A l’allure où vont les choses, je
doute fort que la réaction de l’ensemble de l’opposition dans sa diversité, va
rester constante dans son refus de cautionner la tenue d’un Dialogue
national/Concertations nationales du statu quo.
Prosper NDUME PELE Nzogu
Président National du Msd
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