samedi 27 avril 2013
TRANSPORTS PUBLICS A KINSHASA OU UN OUESTAF A KINSHASA
Mais où donc finirai-je par dénicher un arrêt de bus ? J’ai beau parcourir
le boulevard du 30 juin, l’une des plus grandes artères de « Kin la belle »,
admirablement rénovée en route à deux fois trois voies, mes efforts restent
vains. Dans cette ville tentaculaire, qui fait près de 100 fois la superficie
de Paris intra-muros, on ne saurait pourtant concevoir qu’il n’y ait pas de
moyens de locomotion en commun pour se rendre d’un point à un autre.
Quelques mots qui me sont adressés en lingala suffisent pour s’apercevoir
que je ne suis pas d’ici et que je suis en réalité un « wara » ou encore un «
ndingari », comme on appelle les Ouest-africains de ce côté du fleuve Congo. Ce
sobriquet d’abord destiné aux commerçants sénégalais s’est ensuite étendu à
tous les immigrés venus de la partie occidentale du continent.
En fait, tout bien considéré, il y en a des transports, à foison et pour
tous les goûts me fait-on remarquer. Pour rejoindre ma destination, j’ai
l’embarras du choix entre différentes gammes de minibus, semblables aux «
gbakas » abidjanais, qui sillonnent à vive allure les rues de Kinshasa, portières
coulissantes toujours ouvertes afin que le crieur annonce le trajet et attire
les passagers. Les « Hiace », véhicules de marque Toyota pouvant embarquer
jusqu’à douze personnes sont ceux qui me semblent les plus sûrs. Cette chaude
après-midi d’avril, je ne me sens pas l’esprit suffisamment aventurier pour
m’embarquer à bord d’un « Combi », automobile 16 places du concessionnaire
Volkswagen, que les congolais prononcent drôlement « Véwé ».
Esprit de mort, sors de ce corps !
Dans ces machines datant d’après-guerre, étrangement nombreuses ici,
l’intérieur a été arraché par de savants bricoleurs, pour laisser place à des
bancs de bois, cloués à même la carrosserie rapiécée et rouillée par le temps.
Aménagement semblable dans les « Esprits de mort », Mercedes 207 (« 200 et 7 »,
comme disent encore les congolais) qui contiennent jusqu’à six bancs de quatre
personnes. « Le pays a été envahi par un vent de religiosité, m’explique-t-on.
Lorsque les pasteurs procèdent à une délivrance (exorcisme), ils crient ainsi :
« Esprit de mort, sors de ce corps ! » » D’où la dénomination de ces cercueils
ambulants. Avec de tels attelages, en libre circulation dans une capitale
congestionnée du soir au matin, les accidents mortels sont, hélas, fréquents.
Un risque de mortalité augmenté sur les taxis-motos, qui slaloment entre
ces poids lourds à la conduite hasardeuse. Ici, les motocyclettes,
minoritaires, sont loin d’être les reines de la route comme dans mon
Ouagadougou. On les appelle « wewa », ce qui signifie « toi ! » en tshiluba,
langue parlée au Kasaï. « Les premiers conducteurs étaient de là-bas et
s’interpellaient de la sorte, alors le nom est resté », me raconte un Kasaïen.
« IIs ont fui la crise du diamant et comme ils n’aimaient pas l’agriculture,
ils ont trouvé ce moyen de vivre autrement. Ils possèdent parfois trois à
quatre motos que d’autres conduisent pour eux », ajoute-t-il.
Transport 100%
informel
À Kin, le transport public est 100 % informel, et les véhicules «
second hand » appartiennent à des particuliers qui les ont reçus de parents
vivant en Europe. « Il n’y a pas de société de transport, s’indigne un aîné. Le
gouvernement se vante d’avoir acheté 200 bus, mais nous n’en avons rien vu pour
l’instant ! » Réceptionnés depuis quelques semaines par le ministère des
Transports, les cars attendent indéfiniment d’être mis en circulation par la
Transco, société à qui la gestion de ces bus a été confiée.
Me voici enfin «
Place Victoire », pour y
parvenir j’ai dû me conformer au code des transports en commun propre à Kin.
Pour héler un taxi-bus, nul besoin de s’égosiller comme je le ferais pour un «
wôrô-wôrô » (taxis low-cost) à Abidjan. A proximité des attroupements spontanés
qui constituent des arrêts de bus improvisés, on indique plutôt son point de
chute par un geste du doigt bien défini. En ce qui me concerne, une vrille
décrite avec mon index pointé vers le sol suffit à désigner que je voulais me
rendre vers la « Place des artistes », nommées ainsi en référence à
l’inscription des noms de tous les musiciens congolais décédés sur le monument
qui trône sur ce rond-point… carré. Commerces de tout genre, animés par les
vendeurs ambulants, enchevêtrement mouvant de Combis, « Esprits de morts », et
autres taxis en faction... C'est un
joyeux chaos qui règne dans ce centre névralgique de la capitale. « Ici,
c’est le carrefour de toutes les destinations, tu ne peux pas te perdre à
Victoire », me rassure mon accompagnateur. Kintambo, Lemba, Matete… toutes les
24 communes de Kinshasa peuvent être ralliées à partir de ce point. Bien
imaginé, je ne peux pas m’empêcher de penser que Dakar ou Cotonou gagneraient à
s’inspirer de cette forme d’organisation.
Il est temps de
rentrer. Une voiture pétaradante nous réceptionne. Direction La Gombe,
centre-ville que seul le fleuve sépare de Brazzaville. Je laisse derrière-moi
Victoire la grouillante. J’aurai pu venir à 3 heures que j’y aurai trouvé la
même animation, me certifie-t-on. Kinshasa never sleeps !
Carnet de route à Kinshasa,
par Abdel Pitroipa,
journaliste à "Jeune Afrique". 25/04/2013 à 17h:55
dimanche 21 avril 2013
« Le mariage pour tous » Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge !
Au cours de mes 40 années d’enseignement (collège et lycée) en qualité de professeur de Lettres Classiques, j’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, le « polir sans cesse » comme disait Boileau, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire.
La polémique que suscite le projet de loi sur le mariage gay offre un bel exemple de cette dilution de la pensée dans le brouillard d’une terminologie approximative. A force de triturer les mots dans tous les sens, les mots n’ont plus de sens et l’opinion déboussolée y perd son latin. Les slogans réducteurs répercutés par les médias ne font qu’entretenir la confusion au point qu’on a parfois l’impression d’avoir perdu le sens commun.
Prenons quelques exemples.
Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. Deux bœufs assemblés sous le même joug forment une paire de bœufs et non un couple de bœufs. Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. On pourrait multiplier les exemples.
Prenons quelques exemples.
La langue française nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est « un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques » (Robert 2012). La prise en compte de la fin de la définition ne doit pas faire oublier le début. La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des mœurs. Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat ».
Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise que les récentes manifestations viennent d’ailleurs de confirmer. Il semble en effet que les partisans du « mariage pour tous » se soient déjà engouffrés dans une brèche : l’incohérence du projet de loi :
Une incohérence interne à la loi : un « couple » homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : le droit à l’adoption, baptisé outrageusement « droit à l’enfant ». Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse).
Comment justifier cette contradiction alors que la loi du « mariage pour tous » est présentée comme une extension des droits ?
Les récentes manifestations des partisans du mariage ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Sur cette question, on note les premiers signes d’un fléchissement de la part des promoteurs de la loi. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité. Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat.
Le « mariage pour tous », présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles.
Comme le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des états à confier des enfants à des homosexuels, c’est bien sur la PMA et la GPA que se concentre toute la pression. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi.
Ce virage à 180 degrés a quelque chose de surprenant et pourtant personne ne s’en étonne. Il est vrai que le slogan « le mariage pour tous » est plus rassurant et plus rassembleur que « le droit à la différence » jugé sans doute trop « clivant » pour employer un terme à la mode, un concept dépassé en tout cas que l’on range sans complexe au rayon des accessoires.
Au contraire, « le mariage pour tous » sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, un remake d’ « Embrassons-nous, Folleville », en somme une préfiguration du « paradis pour tous ». Qui peut résister à un tel programme ? Malheureusement, cette vision édénique du mariage est en décalage complet avec la réalité des faits. Il est d’abord étrange que le PACS ait eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle alors que cet aménagement de la législation était notamment prévu pour elle. Et si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’Etat, choisissent l’union libre c’est-à-dire le non-mariage ?
Il est notable également que nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère. Alors, au bout du compte, que penser de tout ce tapage, de tout ce galimatias ?
Pas grand chose, sinon que derrière ces acrobaties sémantiques ou stylistiques, il y a la volonté de nier une évidence. Quel que soit le mode de procréation choisi, la naissance d’un enfant est nécessairement le résultat de la rencontre de deux cellules, masculine et féminine. La différenciation sexuelle est constitutive de l’être humain, même si les choix de vie peuvent ensuite amener certains individus à la vivre différemment. De ce fait, on ne peut admettre qu’une simple évolution des moeurs soit un argument suffisant pour modifier le statut du couple et celui de la famille, tels qu’ils nous ont été transmis depuis les origines de notre civilisation.
Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs (ne pas oublier au passage que notre Code Civil découle directement du Droit Romain), ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale.
Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel.
Mais il y a plus grave : la stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA (quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel) conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi. Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent – pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi.
Le « mariage » pour quelques-uns est en fait une menace « pour tous » :
Mais il y a plus grave : la stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA (quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel) conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi. Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent – pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi.
Le « mariage » pour quelques-uns est en fait une menace « pour tous » :
A l’évidence, l’adoption de ce projet de loi fait courir à notre société un danger d’autant plus grand qu’il est paré de toutes les vertus aux yeux du plus grand nombre. Pour employer le langage des internautes, c’est un dangereux « cheval de Troie » qu’on introduit dans la législation française. « Malheureux citoyens, quelle folie est la vôtre ! » s’écriait Laocon en voyant les Troyens disposés à introduire ce cheval maudit dans les murs de leur ville (Enéide, II, 42).
Abandonné sur la plage, ce cheval imaginé par Homère avait tous les attraits d’un cadeau des dieux. Les Troyens sont restés sourds à l’avertissement de Laocoon. Ils ont fait mieux. Pour faciliter l’entrée du cheval dans la ville, ils n’ont pas hésité à abattre une partie de leurs murailles. On connaît la suite ! Il est vain d’imaginer qu’on puisse contenir toutes les dérives inhérentes au projet de loi tel qu’il est présenté aujourd’hui. C’est bien sur la notion même de « mariage pour tous » qu’il faut se battre et résister. Si cette digue saute, le risque de submersion est hors de tout contrôle.
Daniel Godard
Professeur de Lettres Classiques
28/01/2013
Dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », il y avait un slogan intéressant : « UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE ». Si l’on accepte de faire l’impasse sur le caractère outrancier et injurieux du propos, ce slogan est une aubaine !
Pour la première fois, l’union de deux femmes est reconnue comme une « paire » et non comme « un couple ». J’y vois la confirmation (involontaire) de mon analyse du mot « couple » Les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup devant cette évidence. Merci à celui ou à celle qui est à l’origine de ce slogan lumineux et providentiel !
Dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », il y avait un slogan intéressant : « UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE ». Si l’on accepte de faire l’impasse sur le caractère outrancier et injurieux du propos, ce slogan est une aubaine !
Pour la première fois, l’union de deux femmes est reconnue comme une « paire » et non comme « un couple ». J’y vois la confirmation (involontaire) de mon analyse du mot « couple » Les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup devant cette évidence. Merci à celui ou à celle qui est à l’origine de ce slogan lumineux et providentiel !
Correspondance Polémia – 6/02/2013
mercredi 17 avril 2013
UN CITOYEN ZAÏROIS COMME AMBASSADEUR DU RWANDA A PARIS-FRANCE.
Nous avons été surpris de voir sur une chaine Française un visage qui ne nous
est pas inconnu. Ce visage, selon les journalistes qui lui posaient des
questions, était celui de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de
la république du Rwanda en France. C’est monsieur Jacques Kabale qui est cet
ambassadeur Rwandais. Mais pourquoi sommes nous surpris, s’interroge le lecteur
? Tout simplement parce que jadis, nous connaissions cet homme comme étant un
citoyen Zaïrois. Un Zaïrois de « Bukavu » qui a fréquenté le Collège Alfajiri
(ex Notre Dame de la Victoire) à Bukavu. En Belgique, Kabale Jacques est un
boursier Zaïrois qui poursuit ses études. Il vit, étudie, socialise, au royaume
de Belgique comme citoyen Zaïrois du Kivu, de Bukavu.
Au numéro 30 de la rue Marie de Bourgognes
à 1000 Bruxelles, en Belgique, son Excellence monsieur l’ambassadeur Kimbulu
Moyanso Wa Lokwa Jean-Pierre et tout le personnel de l’Ambassade du Zaïre le
connaissent comme étudiant boursier Zaïrois. Il s’y rend régulièrement, a
l’ambassade du Zaire, pour sa bourse et autres documents administratifs tel que
le passeport, etc. Donc, monsieur l’étudiant Jacques Kabale est connu comme
étant un bénéficiaire bénéficiant d’une bourse Zaïroise et comme un citoyen
Zaïrois. Leur Excellence, monsieur Mova Sakani, l’actuel ambassadeur de la
République Démocratique du Congo en Belgique, peut nous apporter la preuve
facilement. Il lui suffit de fouiller dans les archives des étudiantes
boursiers. Mais ce qui nous révolte, c’est la manière dont ce monsieur parle de
la RDC et des Kongolais ; avec dédain, comme si les Kongolais étaient des
pestiférés, et avec arrogance. Alors que la RDC l’a nourrit, la RDC a payé ses
études, la RDC l’a traité comme un de ses fils, leur Excellence Jacques Kabale
ignore les habitants de cette terre accueillante et se range du cote de ceux
qui tuent les Kongolais chaque jour, en minimisant les millions de morts
Kongolais et en niant les responsabilités Rwandaises universellement
connues.
Ce n’est pas un cas isolé, il y en a plusieurs. Nous pouvons aussi citer ici monsieur Manzi Bakuramutsa. Un autre Zaïrois (Kongolais) du « Kivu » qui a bénéficié et qui a profité de tous ce que le Zaire pouvait lui offrir en tant que citoyen Zaïrois pour son émancipation. Il était Zaïrois et en tant que tel, il a eu à occuper des hautes fonctions dans l’internationale pour le compte du Zaire. En 1994, lorsque le FPR de Kagamé Paul prend le pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa est un haut fonctionnaire Zaïrois auprès du PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement). Quelques jours après que le FPR de Paul Kagamé se soit installé au pouvoir à Kigali,Manzi Bakuramutsa devient Rwandais et Kagamé fait de lui l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’ONU d’abord, puis en Belgique et enfin en Israël. Automne 1996 les banyamulenge, dans les montagnes Kivutiennes, prennent les armes pour revendiquer leur nationalité Zaïroise. Au même moment, sur différentes chaines de télévisions Belge, à l’heure du JT, un homme s’adresse aux téléspectateurs avec une carte géographique de la région des grands lacs Africain dans le font : C’est l’ambassadeur du Rwanda en Belgique, leur Excellence Manzi Bakuramutsa, qui explique aux téléspectateurs que le grand Kivu appartiendrait au Rwanda et qu’il serait absolument impératif et urgent de convoquer une sorte de conférence de Berlin bis afin de revoir les frontières des états Africains et spécialement celle entre le Rwanda et le Zaire dans le but d’annexer au Rwanda les provinces Kongolaises du Nord Kivu, Sud Kivu et une partie du Maniema. Voila comment ceux qui se font appeler « Banyamulenge au Sud-Kivu » et « Banyabwisha au Nord-Kivu » remercient le pays (et les peuples) qui les accueillent depuis un peu plus de quatre vingt dix années. Ce sont les Tutsis venus du Rwanda à peu près entre 1920 et 1974 (les grandes vagues).
Ce n’est pas un cas isolé, il y en a plusieurs. Nous pouvons aussi citer ici monsieur Manzi Bakuramutsa. Un autre Zaïrois (Kongolais) du « Kivu » qui a bénéficié et qui a profité de tous ce que le Zaire pouvait lui offrir en tant que citoyen Zaïrois pour son émancipation. Il était Zaïrois et en tant que tel, il a eu à occuper des hautes fonctions dans l’internationale pour le compte du Zaire. En 1994, lorsque le FPR de Kagamé Paul prend le pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa est un haut fonctionnaire Zaïrois auprès du PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement). Quelques jours après que le FPR de Paul Kagamé se soit installé au pouvoir à Kigali,Manzi Bakuramutsa devient Rwandais et Kagamé fait de lui l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’ONU d’abord, puis en Belgique et enfin en Israël. Automne 1996 les banyamulenge, dans les montagnes Kivutiennes, prennent les armes pour revendiquer leur nationalité Zaïroise. Au même moment, sur différentes chaines de télévisions Belge, à l’heure du JT, un homme s’adresse aux téléspectateurs avec une carte géographique de la région des grands lacs Africain dans le font : C’est l’ambassadeur du Rwanda en Belgique, leur Excellence Manzi Bakuramutsa, qui explique aux téléspectateurs que le grand Kivu appartiendrait au Rwanda et qu’il serait absolument impératif et urgent de convoquer une sorte de conférence de Berlin bis afin de revoir les frontières des états Africains et spécialement celle entre le Rwanda et le Zaire dans le but d’annexer au Rwanda les provinces Kongolaises du Nord Kivu, Sud Kivu et une partie du Maniema. Voila comment ceux qui se font appeler « Banyamulenge au Sud-Kivu » et « Banyabwisha au Nord-Kivu » remercient le pays (et les peuples) qui les accueillent depuis un peu plus de quatre vingt dix années. Ce sont les Tutsis venus du Rwanda à peu près entre 1920 et 1974 (les grandes vagues).
Pour nous les Kinois, nous n’avions jamais entendu parler de Banyamulenge ou Banyabwisha. Nous les appelions Zaïrois du Kivu tout court, sans nous soucier ou chercher à savoir exactement de quelle tribu ou ethnie. A Kinshasa, ces « Kivutiens » étaient tous des nantis. Ils occupaient des hautes fonctions dans les entreprises nationales ou para-étatiques. Ils occupaient des hautes fonctions réservées aux Zaïrois (Kongolais) dans les organisations internationales puisqu’à Kinshasa ils étaient considérés comme Zaïrois. Dans le commerce, ils réussissaient scandaleusement avec la complicité de certaines autorités Zaïroises parce qu’ils ne payaient pas les taxes et tout les autres frais liés au commerce.
A la prise du pouvoir au Rwanda par Paul Kagamé
et son FPR/APR en 1994, la communauté des exilés Tutsis en RDC (ex-Zaïre) est
celle qui a le mieux réussi de toutes les communautés des exilés Tutsis dans le
monde. Au Zaire de Mobutu, ils ont eu accès à différentes bourses d’études
universitaires. Bourses du gouvernement Zaïrois, bourses de coopérations
bilatérale entre le Zaire et les pays dits développés. Ainsi des milliers parmi
eux sont des diplômés des Universités Kongolaises, Belges, Françaises,
Canadiennes, Américaines, etc. Et aujourd’hui, ces hommes et ces femmes que les
Kongolais ont allaité, lavé, réconforté, hébergé, entretenu, instruit,
encouragé et intégré dans leur société, se rangent dans le camp de ceux-là qui
sont en train de commettre un GENOCIDE (HOLOCAUST) en RDC des Kongolais. Ils
applaudissent et participent activement à ce GENOCIDE des Kongolais. Ils
parlent des Kongolais avec haine et dédain comme si ces derniers étaient de la
matière fécale. De toute les communautés Tutsis vivant en RDC, il y en serait
certaines qui n'auraient quasiment aucun problème avec les différents peuples
autochtones. C’est celles qui ont été ramenées de leurs villages du Rwanda et
du Burundi pour travailler dans les mines du Congo par la société minière Mines
des Grands Lacs (MGL) dans les années 30.
Ces derniers sont bien intégrés au sein de la société Congolaise dans les camps des entreprises minières de Lugushwa, Kalima, Kamituga, Luntukulu, etc. Nous tenons à préciser que les Kongolais n’ont jamais planifié, élaboré et mis en œuvre un plan de massacre des Rwandophones, Tutsis ou Hutu confondus. Ce qui s’est passé en 1994 au Rwanda, n’a rien à avoir avec les Kongolais et les Kongolais n’ont rien à avoir avec cette tragédie en question. Si le feu Marecheval Mobutu avait permit aux millions de Hutus de traverser la frontiere et d’entrer au Zaire en 1994, c’es t parce qu’il avait subit des tonnes et des tonnes de menaces, de pressions de la part des gouvernements et des présidents Européens et Nord Américains. Même le gouvernement dirigé a l’époque par le premier ministre Zairois Léon Kengo Wa Dondo et le parlement de transition avaient été catégorique : NON a la traversée des Hutus vers la Zaire car ne disposant pas de moyens Humains, financiers, techniques pour gerer cette masse importante d'hommes, de femmes et d'enfants. Mais l’ONU et la dite communauté Internationale ont obligé Mobutu à redevenir dictateur afin de donner son ordre que l’on laisse passer tous les Hutus au Zaire. Le résultat fut la plus grosse et horrible catastrophe humanitaire que le monde n’est jamais connu.
Les Kongolais prennent actes de cette haute trahison de la part de ceux qu’ils croyaient être leurs frères. Non pas seulement pour les avoirs hébergé et entretenu mais surtout parce que les Kongolais ont toujours pensé que leurs voisins du Rwanda, du Burundi et de l'Uganda étaient d’abord et avant tout des Frères Africains.
Ces derniers sont bien intégrés au sein de la société Congolaise dans les camps des entreprises minières de Lugushwa, Kalima, Kamituga, Luntukulu, etc. Nous tenons à préciser que les Kongolais n’ont jamais planifié, élaboré et mis en œuvre un plan de massacre des Rwandophones, Tutsis ou Hutu confondus. Ce qui s’est passé en 1994 au Rwanda, n’a rien à avoir avec les Kongolais et les Kongolais n’ont rien à avoir avec cette tragédie en question. Si le feu Marecheval Mobutu avait permit aux millions de Hutus de traverser la frontiere et d’entrer au Zaire en 1994, c’es t parce qu’il avait subit des tonnes et des tonnes de menaces, de pressions de la part des gouvernements et des présidents Européens et Nord Américains. Même le gouvernement dirigé a l’époque par le premier ministre Zairois Léon Kengo Wa Dondo et le parlement de transition avaient été catégorique : NON a la traversée des Hutus vers la Zaire car ne disposant pas de moyens Humains, financiers, techniques pour gerer cette masse importante d'hommes, de femmes et d'enfants. Mais l’ONU et la dite communauté Internationale ont obligé Mobutu à redevenir dictateur afin de donner son ordre que l’on laisse passer tous les Hutus au Zaire. Le résultat fut la plus grosse et horrible catastrophe humanitaire que le monde n’est jamais connu.
Les Kongolais prennent actes de cette haute trahison de la part de ceux qu’ils croyaient être leurs frères. Non pas seulement pour les avoirs hébergé et entretenu mais surtout parce que les Kongolais ont toujours pensé que leurs voisins du Rwanda, du Burundi et de l'Uganda étaient d’abord et avant tout des Frères Africains.
Les Rwandophones (Tutsis et Hutus)
acceuillis au Kongo qui se font appeler depuis la fin des annees 70s les
Banyamulenge, les Banyabwisha, et consort, sont entrain de jouer à un jeu dont
ils croient connaître les règles et maitriser la pratique. Mais la Verite est
qu'ils sont les instruments et les pions de quelques choses qui les dépassent.
Lorsque le TOUT va se retourner contre eux (c’est comme cela que ca
fonctionne), il n’y aura pas assez de larmes sur cette terre des Hommes pour
pleurer les peuples Rwandophone. Ce n'est qu'une Verite historique.
En guise de Conclusion, nous préférons faire parler un Rwandais Tutsi.
C’était en Aout 2002, à l’Université Libre de Kigali, le général James Kabarehe, Chef d’Etat Major de l’armée Rwandaises dit ceci : Les banyamulenge n’existent pas. Les prétendus banyamulenge sont, en réalité, des rwandais. Car, ils parlent le kinyarwanda et ont la culture rwandaise. Ce jour la était à ses cotes, Charles Murigande et Azarias Ruberwa, James Kabarebe a enchaîné, confondant pour ainsi Azarias Ruberwa, qu’on ne peut pas se nommer d’un nom d’une colline : Mulenge. Banyamulenge signifie habitants de cette colline. C’est comme si on disait : « Banya mont Kigali » pour designer les habitants du mont Kigali. Ce n’est donc pas une nationalité. Le chef d’Etat-major de l’APR a renchéri et déploré, selon ses propres termes “ l’opportunisme et complexe de nationalité “ de prétendus Banyamulenge.
L’histoire nous montre aucune chefferie ne porte le nom d'une tribu Rwandophones. Dans les Kivu, toutes les chefferies portent les noms des tribus ou des clans qui y habitent. Tous les Rwandophones sont venus habités sur les territoires appartenant aux autres peuples-ethnies ; et avant 1920, il n'existait aucun Mwami régnant d'origine Rwandophones sur le territoire Kongolais.
En guise de Conclusion, nous préférons faire parler un Rwandais Tutsi.
C’était en Aout 2002, à l’Université Libre de Kigali, le général James Kabarehe, Chef d’Etat Major de l’armée Rwandaises dit ceci : Les banyamulenge n’existent pas. Les prétendus banyamulenge sont, en réalité, des rwandais. Car, ils parlent le kinyarwanda et ont la culture rwandaise. Ce jour la était à ses cotes, Charles Murigande et Azarias Ruberwa, James Kabarebe a enchaîné, confondant pour ainsi Azarias Ruberwa, qu’on ne peut pas se nommer d’un nom d’une colline : Mulenge. Banyamulenge signifie habitants de cette colline. C’est comme si on disait : « Banya mont Kigali » pour designer les habitants du mont Kigali. Ce n’est donc pas une nationalité. Le chef d’Etat-major de l’APR a renchéri et déploré, selon ses propres termes “ l’opportunisme et complexe de nationalité “ de prétendus Banyamulenge.
L’histoire nous montre aucune chefferie ne porte le nom d'une tribu Rwandophones. Dans les Kivu, toutes les chefferies portent les noms des tribus ou des clans qui y habitent. Tous les Rwandophones sont venus habités sur les territoires appartenant aux autres peuples-ethnies ; et avant 1920, il n'existait aucun Mwami régnant d'origine Rwandophones sur le territoire Kongolais.
By FREMONSA
mardi 2 avril 2013
Rfi : France : démantèlement d’une filière congolaise de faux papiers
Réaction bien dosée de notre compatriote et camarade "O" Nzogu à propos de :
FAUX PAPIERS ET "DIASPOURRIE"? CONTRE LES PETITS-BOURGEOIS DE KIN ET DE
LA DISPORA...
|
Inscription à :
Articles (Atom)