SAGA de SEM LM WALLE en DEUX ans sous COVID-19

Maître Louis-Marie, WALLE Lufungula, au deuxième tour, après celui du mercredi 10 avril 2019, que cet ancien magistrat du parquet de Grande Instance de Goma, devenait le troisième gouverneur élu de la Province mythique de la Tshopo. Il n'a pas laissé au Gouverneur sortant Constant LOMATA aucune chance pour se succéder à lui-même ! Dix-sept voix obtenues sur les 27 votants alors qu’au premier tour il avait eu sept voix, poursuivi par C. LOMATA qui en avait six.

Dans les rues "boyomaises sans FIL", c’était une liesse populaire : des cris de joie, des klaxons de taximen-motos retentissaient partout. Pour saluer l'arrivée à la tête de la TSHOPO, d'un digne fils, avec espoir « cette dernière va bientôt avoir une nouvelle ère pour son décollage et son développement », mais c'était sans compter avec la meute des sorciers et autres chiens enragés déterminés à faire descendre, par tous les l'apôtre et l'envoyé du Maitre pour le développement et la promotion de la Province.

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Pour rappel, Louis Marie Lofungola avait démissionné du PPRD pour se présenter en indépendant avec comme vice-Gouverneur, M. Maurice ABIBU Sakapela Bin Mungamba, ancien journaliste de la RTNC/Kisangani, grand défenseur du RCD/Goma à Kisangani, il fut ministre provincial en charge de l'Intérieur, Sécurité du premier gouverneur de Province M. Jean ILONGO Tokole, premier Gouverneur de la Tshopo issue de la province Orientale démembrée.

WALLE Lufungola, qui est-ce ? Juriste de formation, né à Yangambi un certain 25 juillet 1964. Il a fait ses humanités Latin Philo au Collège Maele à Kisangani, ses études de Droits à l’Université de Kinshasa. il fut nommé magistrat au parquet de Grande Instance de Goma. De là, il embrassa la carrière politique avec "l'avènement de conglomérat des opportunistes et aventuriers de l’AFDL" du Mzee Laurent Désiré KABILA. En 1996, à Kisangani, il fut nommé Premier Secrétaire Provincial de l'AFDL, fonction supposé à tort comme supérieur à celui du Gouverneur de Province ! Il quitta ses fonctions du Directeur Général du Journal Officiel de la RD Congo, avant de poser sa candidature au poste de Gouverneur de province. Marié et Père de cinq enfants, le troisième Gouverneur de la Tshopo, Louis marie WALLE Lufungola, conscient de l'envoutement voir du signe indien qui poursuit la TSHOPO depuis l'indépendance nationale, avec des guerres et tueries à répétition (rébellion 1964, mercenaires de tout bord, l'avènement des opportunistes et aventuriers de l'AFDL, qui confia la Province à DIEU (Jésus) en organisant une Prière Œcuménique à l'Esplanade de la poste de Kisangani.

Depuis lors, tous les sorciers et autres esprits malins s'acharnent contre lui avec des accusations mensongères. Mais le Maitre de l'Univers est toujours avec lui et malgré tout, il tient bon et ses compatriotes l'ont surnommé, "TCHUMA ya MOTO càd barre de fer chaud", qu'on ne serait tenir à mains courantes !

Malgré des complots ourdis des sorciers de tout acabit, Me LM WALLE L. résiste encore aux ouragans des motions à répétition qui secouent des Institutions Provinciales à travers la RD Congo ! Visé par une deuxième motion de censure signée par 14 élus sur les 28 députés de la province de Tshopo, WALLE Lufungula et toute son équipe gouvernementale ont pu saisir la COUR constitutionnelle et l'Assemblée provinciale notifiée, aurait dû ne pas aller jusqu'au bout, en votant leur motion de censure, initialement signé par 14 élus, ce sont 17 députés qui ont voté ladite motion, sans atteindre le quorum requis en pareille situation. Ayant constaté l'erreur, ils auraient établi un Procès-verbal en dehors de l'Assemblée Provinciale : "faux usage de faux"! Ainsi la Cour Constitutionnelle est saisie de toutes ces irrégularités.

Mais les prétendus connaisseurs de la chose juridique ne s'entendent pas sur la surséance de l'action (!), attendons l'Institution ayant qualité et autorité pour interpréter la LOI, la Cour Constitutionnelle. D'ici là, le combat cessa faute de combattants et les affidés de chaque camp se battent dans les réseaux sociaux.

Pourtant "Nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits " ! En effet, l’exécutif provincial est notamment accusé de "manque de vision claire de développement, des actions hasardeuses, à bâton rompu, clopin-clopant et clairement prédatrices, une gestion «opaque et calamiteuse» des finances publiques ainsi que le détournement de 2,5 millions de dollars américains....”

Absent à la fameuse séance où il était attendu pour répondre aux accusations contenues dans leur motion, SEM le Gouverneur WALLE, à travers une lettre adressée au bureau de cette assemblée, les invita à la sagesse afin d’éviter «une énième humiliation (!)». En effet, SEM le Gouverneur, Louis-Marie Walle Lufungula dénonce l’attitude des députés, qui reviennent sur un problème déjà tranché en sa faveur aussi bien par la cour d’appel que par la Cour constitutionnelle.

Evoquant le principe général de droit selon lequel "nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits", afin d'«éviter une énième humiliation à la population de la Tshopo par des actions irréfléchies et hasardeuses des députés provinciaux».

Wait and see ....jusqu'à la fin de la procédure devant la COUR constitutionnelle. Dans l'entre-temps, un général de la PNC qui a tenu imprudemment "la barre incandescent LMWL", en a eu pour son compte !


lundi 27 août 2012

Lettre ouverte de la FONDATION PAIX sur TERRE/RDC au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations-Unies


FONDATION PAIX SUR TERRE/REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
61 bis, avenue Kinshasa, Commune de la Makiso,
Kisangani, Province Orientale, RD CONGO.
E-mail: fyangambi@hotmail.com / Web: www.reseau-rafal.org/node/150
Téléphone: 00243 997910360


 
       Lettre ouverte au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations-Unies

Avec copie a Son Excellence Monsieur le Chef de l'Etat de la République Démocratique du Congo a Kinshasa

Chaos dans l'Est de la RDC: le Droit International Public inopérant ?

Chers Dames et Messieurs du Conseil de Sécurité;

La guerre dans l'Est de la République Démocratique du Congo, Etat souverain membre de l'Organisation des Nations-Unies, est de toute évidence entretenue par des nombreux acteurs étatiques et non étatiques de la vie internationale.

La Fondation Paix Sur Terre/RDC basée à Kisangani suit depuis 1996 de manière avisée l'évolution du phénomène de belligérance dans l'Est du Congo depuis la guerre dite de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo.

Aujourd'hui, l'Histoire se répète.

Des rapports des Nations-Unies  indiquent que le Rwanda alimente des diverses manières la guerre dans cette partie du Congo.

D'importantes organisations internationales ayant la promotion des droits humains dans leur mission, notamment, Human Rigths Watch, International Crisis Group, Amnesty International, International Rescue Comity ou FIDH et la société civile congolaise ont apporté plusieurs témoignages de terrain qui prouvent le rôle actif du Rwanda dans l'actuel conflit armée au Kivu.

Qouiqu'il en soit, il est clairement établi que le Rwanda a violé l'intégrité du territoire de la RDC.

 Dès lors, la Fondation Paix Sur Terre s'interroge sur le principe de solution de cette rupture de la paix et de la sécurité internationales consommée par le Rwanda.

La société internationale est une société de coordination.
Le principe de règlement pacifique des différends est un corollaire de cette réalité également dictée par l'absence d'un gendarme international permanent dont la mission serait à l'instar de la police dans l'ordre juridique interne d'un Etat d'assurer l'ordre public et la sécurité.

La guerre de l'Est du Congo avait  connu depuis 1996 la participation directe aux combats des armées des plusieurs Etats africains. 

Aujourd'hui, si la plupart des Etats jadis impliqués dans la conduite des hostilités ont retiré leurs troupes du territoire de la RDC aux termes des accords et des resolutions de votre Conseil, le Rwanda est à coup sûr l'Etat le plus récalcitrant qui refuse de libérer l'Est du pays où il garde des troupes régulières sous des formes plus ou moins voilées.
Le Rwanda continue en fait la guerre dans le Kivu directement ou par procuration avec plus recemment le CNDP et présentement le M23.

La présence persistante des troupes armées du Rwanda dans l'Est du Congo est une réalité irréfutable depuis 1996.
Les malencontreuses dénégations de Paul Kagame niant son rôle actif pourtant flagrant dans la guerre et les crimes y afférents commis dans cette partie du territoire d'un Etat souverain relevent du mensonge pur.

Des multiples initiatives de règlement politique et diplomatique  ont déjà été tentées.
Leur résultat est sans appel.
Elles sont toutes, sans exception, un échec cuisant, nonobstant des opérations militaires conjointes Armée Congolaise - Armée Rwandaise ou l'action de la Monusco comportant l'usage de la force pour la protection des populationns civiles.

Chers Dames et Messieurs du Conseil de Sécurité ;

En réalité, le gouvernement rwandais n'a jamais respectée les résolutions 1291, 1649,1468 et 1304 notamment de votre Conseil ordonnant le retrait du territoire de la RDC des troupes étrangères.

Au contraire, le Rwanda a par différents artifices maintenu leurs troupes sur le territoire congolais.

Le Rwanda sans nul doute est aujourd'hui une puissance d'occupation de l'Est du Congo.

Au grand jour, des officiers rwandais, des hommes des troupes et des unités entières des armées régulières de cet Etat opèrent sur le territoire de la République Démocratique du Congo avec la logistique du Rwanda.

Ainsi, quelque soit le scénario sous lequel se déroule une épisode du phénomène de la guerre à l'Est de la RDC, le Rwanda demeure l'Etat le plus actif dans la rupture de la paix et de la sécurité internationales dans la Sous-Région.

Evidemment, la topographie de l'occupation du territoire de la RDC par le Rwanda change en fonction des divers paramètres.
La tactique et la stratégie de cet Etat criminel dans son entreprise de colonisation du territoire de la RDC  elles aussi varient.

 En fait, Paul Kagame revoit constamment son modus operandi en RDC en fonction à la fois du contexte politique et sécuritaire interne de la RDC, de la priorité de ses objectifs et du contexte géopolitique international, régional et sous-régional.

 Paul Kagamé justifie d'abord la présence de l'Armée Patriotique Rwandaise sur le territoire du Congo par le droit de poursuite des anciens militaires de l'armée de la République du Rwanda devenue la rebellion des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda après la mort et la chute de Juvenal Habyarimana.

Puis, il ajouta à ce motif la traque des présumes génocidaires de 1994 au Rwanda en vue de les traduire en justice.
En réalité, Paul Kagamé se sert frauduleusement de son surpeuplement des troupes a l'intérieur des frontières du Rwanda pour alimenter plusieurs mouvements armés à l'intérieur du territoire de la RDC pour l'exécution de son macabre business  aux fins sécuritaires et économiques, hégémoniques et géostratégiques.

Aujourd'hui, il est établi que le mercenariat de Paul Kagamé en RDC est fortement motivé par l'appât du gain tiré de l'exploitation illicite des ressources naturelles du Congo que toutes autres raisons plus ou moins légitimes.

Les véritables raisons de l'agression du Congo par le Rwanda sont les appétits gloutons des opérateurs de la mort à l'Est du Congo en ressources naturelles car les affaires deviennent de plus en plus juteuses avec la découverte et l'exploitation d'innombrables nouvelles ressources telles le gaz méthane, l'or, le pétrole et le niobium.

Un gisement important de ce dernier mineraie est situé dans le territoire de Rusthuru dont le M23 a justement fait son premier terrain d'activités.

Chers Dames et Messieurs du Conseil de Sécurité ;

Il n'est un secret pour personne que Paul Kagamé abuse du soutien diplomatique, budgétaire, militaire et sécuritaire dont il bénéficie de la part de la communauté internationale.

Cet appui de la communauté internationale à la dictature de Kagamé n'est pas sans influence sur la politique ignoble que ce dernier conduit contre un Etat Congolais en situation difficile au grand préjudice du droit des populations civiles congolaises à la vie.

A vrai dire, plus recemment, le CNDP ou aujourd'hui le M23 ne sont pas des insurrections congolaises. Il s'agit simplement des corps expéditionnaires de l'armée rwandaise s'abritant sous l'étiquette des rebellions congolaises.

En depit des multiples initiatives de règlement déjà tentées pour résoudre la guerre dans l'Est de la RDC, des milliers des pertes en vies humaines s'ajoutent aux millions déjà causés.
Les viols des femmes et des enfants persistent et s'aggravent.
Les deplacements des populations civiles victimes d'exactions sont quotidiens.
La crise humanitaire est desormais une véritable tragédie. 

Il serait absurde dans ce contexte d'aggravation quotidienne des affres de la geurre organisée par Paul Kagamé de persister sur des stratégies de sortie de crise obsolètes et inefficaces.

Chers Dames et Messieurs du Conseil de Sécurité ;

Il est faux que la guerre dans l'Est de la RDC est un conflit armé interne. Il est un conflit armé principalement international auquel est malicieusement greffé une rébellion cousue de toutes pièces pour couvrir l'agression du Congo par le Rwanda en accréditant la thèse de l'insurrection. 

En connaissance de cause, le Conseil de Sécurité doit qualifier la guerre dans l'Est du Congo en tant que telle.

En toute responsabilité, la communauté internationale doit tirer la conclusion de l'inefficacité de son action car le résultat est largement négatif en termes de maintien de la paix et de la sécurité et de protection des droits humains.

La Fondation Paix Sur Terre/RDC est d'avis qu'il sied d'avoir l'honnêteté intellectuelle de qualifier la guerre dans l'Est de la RDC de conflit armé international et d'en tirer toutes les conséquences de Droit.

Le prix déjà payé par l'humanité au travers des souffrances des populations congolaises exige des solutions sérieuses et responsables.

En conséquence, la communauté internationale devrait passer à l'étape des mesures coercitives pour mettre Paul Kagamé hors d'état de nuire.

A cette fin, les mecanismes du Droit International  sont disponibles et applicables.
Malheureusement à la place, la communauté internationale persiste toujours sur une voie qui assure le blanchiment et l'impunité à un groupe des hors la loi qui mettent l'humanité à feu et à sang depuis environ deux décennies.
 La diplomatie ne peut se confondre à cet hypocrite jeu  moralement malhonnête et juridiquement fallacieux.

 Ainsi, l'idée d'une force neutre d'interposition que les congolais rejettent dans leur plus large majorité participe aux mêmes manœuvres d'humiliation d'un peuple.

Comment expliquer logiquement que votre Conseil encourage l'interposition d'une force internationale neutre alors qu'il est un devoir pour lui d'assurer par des moyens coercitifs le retrait des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais dans la peau du M23 en application de ses propres résolutions ordonnant le retrait des dites troupes depuis notamment l'an 2000?

La communauté internationale doit prendre acte de l'agression du Congo par le Rwanda. En fait, la vérité n'accepte plus d'être occultée plus longtemps.  

Ce début du millénaire semble marquer un recul inquiétant dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationale avec des nombreux foyers de tension dans différentes sous-régions du monde capables de perturber gravement la paix et la sécurité internationales globales.

Il faut arrêter et décourager les régimes politiques qui tentent de tirer l'humanité vers un retour au phénomène inacceptable des graves violations des droits humains et de la violence injustifiée.

En conclusion, la Fondation Paix Sur Terre/RDC recommande vivement ce qui suit:

1. A la communauté internationale :

-      d'user du droit d'ingérence humanitaire pour intervenir militairement contre le régime de Kagamé à l'intérieur du territoire rwandais. Le Kosovo, la Libye et autres sont des précédents qui confirment l'existence de cette pratique internationale desormais constante ;

-      de geler les avoirs de Paul Kagamé et ses dignitaires et de leur interdire l'accès sur les territoires de ses Etats respectifs.

 2. Aux partenaires économiques du Rwanda, bilatéraux et multilatéraux, publics et privés :

-      de suspendre toute aide économique à Paul Kagamé et de ne fournir que l'aide strictement nécessaire aux besoins des populations civiles rwandaises ;           

-      de décréter un embargo total sur toutes exportations des ressources naturelles en provenance du Rwanda et sur toutes importations par le Rwanda des produits autres qu'à usage social, notamment les armes et munitions de guerre.

3. A l'Assemblee Générale et au Conseil de Sécurité des Nations-Unies :

-      de suspendre le Rwanda de son membership ;

-      de recourir à la force contre le régime de Kagamé en  application des dispositions du chapitre VII de la Charte des Nations Unies relatives aux mesures coercitives dans le cadre d'une action militaire collective.

4. Au Procureur près la Cour Penale Internationale et Aux Procureurs des Etats ayant la compétence universelle dans leurs Droits nationaux respectifs et au Procureur Général de la République de la RDC  :

-      d'ouvrir sans délai des poursuites judiciaires contre Paul Kagamé et ses consorts pour crime de guerre, crime contre l'humanité et génocide ;

-      de lancer en conséquence des mandats d'arrêt internationaux contre les prénommés car les faits sont d'une extrême gravité.

Puisque le but principal de l'ONU est d'assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales et que tous autres buts de cette organisation universelle sont secondaires, les Nations-Unies doivent assumer leur mission fondamentale.

L'Organisation des Nations-Unies ne fut-elle pas, en effet, créée par les pères fondateurs à la sortie de la deuxième guerre mondiale justement pour préserver les générations futures des fleaux de la guerre ?

Or, la guerre en RDC est, depuis la même seconde guerre mondiale, le conflit armé le plus meurtrier que l'humanité aie connu avec plus de 6 millions des morts!

Aujourd'hui, cette guerre ne pose plus simplement pour le peuple congolais un problème de protection des droits humains. Il s'agit désormais de la sauvegarde des droits de tout un peuple en péril : un génocide programmé ?

Chers Dames et Messieurs du Conseil de Sécurité ;

Le système de sécurité collective prévu par le chapitre VII de la Charte serait-il désuet ou s'agirait-il d'une application sélective du Droit International au gré des intérêts égoïstes?

Il est juste une question de volonté politique réelle.
Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies peut à tout moment mettre fin à cette tragédie. 
Le Peuple congolais meurtri pense que le moment est MAINTENANT.

Au demeurant, le Chef de l'Etat de la République Démocratique du Congo devrait déclarer l'Etat de guerre contre le Rwanda en vertu de son devoir du garant de la Nation et de la défense de la souveraineté de notre pays et saisir la Cour Internationale de Justice à toutes fins utiles.

Le droit pour le Congo de déclarer la guerre au Rwanda est conforme à l'article 59 de la Charte des Nations-Unies et aux articles 86 et 143 de la Constitution de la RD Congo.

Le Président de la République doit compter sur toutes les forces vives pour engager la Patrie dans toutes actions de légitime défense.

Avec l'expression de notre considération distinguée pour tous.

Kisangani, le 21 / 08 / 2012
Me Firmin Yangambi Libote
Fondation Paix Sur Terre/RD.  CONGO


Tous dons peuvent être versés au compte :
Banque Internationale de Crédit / BIC-RD CONGO
Fondation Paix Sur Terre
Compte: 2421 4275 001- 37
Kisangani

jeudi 9 août 2012

Très profond, à méditer sur "L'avenir de l'Afrique"


Avis d'un journaliste sur l'avenir de L'Afrique. Qu'en pensez-vous?
 
Il arrive dans la vie qu'une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J'attendais tranquillement un ami au terminus d'autobus de Montréal quand un monsieur d'un certain âge a pris place à mes côtés avant d'engager l'une des conversations les plus enrichissantes de ma vie. Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du « colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit.
 
Je vous rapporte fidèlement ses constats : « Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien !
 
Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le
Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire ! Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités.
 
Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements.
Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme. C'est pathétique.
 
Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne.
 
Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense.
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.
 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement.
Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.
 
Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde
 
Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.
Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.
 
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Il m'a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ». C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol.
Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien. J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. 
 
L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force. Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 
O.S. (journaliste, Montréal) : Veuillez transmettre ce message aux
amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du
réveil de l'Afrique.
 
Hamadou Yacouba