SAGA de SEM LM WALLE en DEUX ans sous COVID-19

Maître Louis-Marie, WALLE Lufungula, au deuxième tour, après celui du mercredi 10 avril 2019, que cet ancien magistrat du parquet de Grande Instance de Goma, devenait le troisième gouverneur élu de la Province mythique de la Tshopo. Il n'a pas laissé au Gouverneur sortant Constant LOMATA aucune chance pour se succéder à lui-même ! Dix-sept voix obtenues sur les 27 votants alors qu’au premier tour il avait eu sept voix, poursuivi par C. LOMATA qui en avait six.

Dans les rues "boyomaises sans FIL", c’était une liesse populaire : des cris de joie, des klaxons de taximen-motos retentissaient partout. Pour saluer l'arrivée à la tête de la TSHOPO, d'un digne fils, avec espoir « cette dernière va bientôt avoir une nouvelle ère pour son décollage et son développement », mais c'était sans compter avec la meute des sorciers et autres chiens enragés déterminés à faire descendre, par tous les l'apôtre et l'envoyé du Maitre pour le développement et la promotion de la Province.

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Pour rappel, Louis Marie Lofungola avait démissionné du PPRD pour se présenter en indépendant avec comme vice-Gouverneur, M. Maurice ABIBU Sakapela Bin Mungamba, ancien journaliste de la RTNC/Kisangani, grand défenseur du RCD/Goma à Kisangani, il fut ministre provincial en charge de l'Intérieur, Sécurité du premier gouverneur de Province M. Jean ILONGO Tokole, premier Gouverneur de la Tshopo issue de la province Orientale démembrée.

WALLE Lufungola, qui est-ce ? Juriste de formation, né à Yangambi un certain 25 juillet 1964. Il a fait ses humanités Latin Philo au Collège Maele à Kisangani, ses études de Droits à l’Université de Kinshasa. il fut nommé magistrat au parquet de Grande Instance de Goma. De là, il embrassa la carrière politique avec "l'avènement de conglomérat des opportunistes et aventuriers de l’AFDL" du Mzee Laurent Désiré KABILA. En 1996, à Kisangani, il fut nommé Premier Secrétaire Provincial de l'AFDL, fonction supposé à tort comme supérieur à celui du Gouverneur de Province ! Il quitta ses fonctions du Directeur Général du Journal Officiel de la RD Congo, avant de poser sa candidature au poste de Gouverneur de province. Marié et Père de cinq enfants, le troisième Gouverneur de la Tshopo, Louis marie WALLE Lufungola, conscient de l'envoutement voir du signe indien qui poursuit la TSHOPO depuis l'indépendance nationale, avec des guerres et tueries à répétition (rébellion 1964, mercenaires de tout bord, l'avènement des opportunistes et aventuriers de l'AFDL, qui confia la Province à DIEU (Jésus) en organisant une Prière Œcuménique à l'Esplanade de la poste de Kisangani.

Depuis lors, tous les sorciers et autres esprits malins s'acharnent contre lui avec des accusations mensongères. Mais le Maitre de l'Univers est toujours avec lui et malgré tout, il tient bon et ses compatriotes l'ont surnommé, "TCHUMA ya MOTO càd barre de fer chaud", qu'on ne serait tenir à mains courantes !

Malgré des complots ourdis des sorciers de tout acabit, Me LM WALLE L. résiste encore aux ouragans des motions à répétition qui secouent des Institutions Provinciales à travers la RD Congo ! Visé par une deuxième motion de censure signée par 14 élus sur les 28 députés de la province de Tshopo, WALLE Lufungula et toute son équipe gouvernementale ont pu saisir la COUR constitutionnelle et l'Assemblée provinciale notifiée, aurait dû ne pas aller jusqu'au bout, en votant leur motion de censure, initialement signé par 14 élus, ce sont 17 députés qui ont voté ladite motion, sans atteindre le quorum requis en pareille situation. Ayant constaté l'erreur, ils auraient établi un Procès-verbal en dehors de l'Assemblée Provinciale : "faux usage de faux"! Ainsi la Cour Constitutionnelle est saisie de toutes ces irrégularités.

Mais les prétendus connaisseurs de la chose juridique ne s'entendent pas sur la surséance de l'action (!), attendons l'Institution ayant qualité et autorité pour interpréter la LOI, la Cour Constitutionnelle. D'ici là, le combat cessa faute de combattants et les affidés de chaque camp se battent dans les réseaux sociaux.

Pourtant "Nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits " ! En effet, l’exécutif provincial est notamment accusé de "manque de vision claire de développement, des actions hasardeuses, à bâton rompu, clopin-clopant et clairement prédatrices, une gestion «opaque et calamiteuse» des finances publiques ainsi que le détournement de 2,5 millions de dollars américains....”

Absent à la fameuse séance où il était attendu pour répondre aux accusations contenues dans leur motion, SEM le Gouverneur WALLE, à travers une lettre adressée au bureau de cette assemblée, les invita à la sagesse afin d’éviter «une énième humiliation (!)». En effet, SEM le Gouverneur, Louis-Marie Walle Lufungula dénonce l’attitude des députés, qui reviennent sur un problème déjà tranché en sa faveur aussi bien par la cour d’appel que par la Cour constitutionnelle.

Evoquant le principe général de droit selon lequel "nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits", afin d'«éviter une énième humiliation à la population de la Tshopo par des actions irréfléchies et hasardeuses des députés provinciaux».

Wait and see ....jusqu'à la fin de la procédure devant la COUR constitutionnelle. Dans l'entre-temps, un général de la PNC qui a tenu imprudemment "la barre incandescent LMWL", en a eu pour son compte !


mercredi 31 août 2011

Les assassins économiques et leurs procédures

Une vidéo magnifique

Prenons quelques minutes pour suivre cette vidéo. Elle constitue un pas de géant dans la libération de notre ignorance politique, économique, sociale et environnementale. Elle est un pas de géant dans la libération des cœurs et des esprits.


Tant que nous ne serons pas plusieurs à travailler à nous libérer de notre ignorance, nous vivrons éternellement sous la domination du syndrome de Stockholm et nous nous haïrons mutuellement, nous entretuerons jusqu’au jour où nous disparaîtrons comme peuple. Dieu merci ! Nous n’en sommes pas encore là! Etudions. Informons-nous. Suivons ce genre de vidéos. Ceux et celles d’entre nous qui veulent aller loin peuvent lire deux ou trois livres sérieux tels que


a) E. LAURENT, La face caché du pétrole. L’enquête, Paris, Plon, 2006,


b) N. KLEIN, La stratégie du choc. La montée du capitalisme du désastre, Actes du Sud, 2008,


c) M. COLLON, Les 7 péchés d’Hugo Chavez, Bruxelles, Investig’Action, 2009 et


d) N. CHOMSKY, Futurs proches. Liberté, Indépendance et impérialisme au XXIe siècle, Québec, Lux, 2011.


Les méthodes des « assassins économiques » sont variées. Mais elles gardent une constance : ils recourent aux élites compradores (et leurs familles) et ont pour principe : « Tout pour nous et rien pour les autres ». Hugo Chavez y a résisté en mettant le peuple Vénézuélien dans le coup. Savoir est un pouvoir. Lisons, étudions, informons-nous aux bonnes sources et transformons notre savoir en notre propre sang.


Le Congo de demain y gagnera !


J.-P. Mbelu


jeudi 25 août 2011

Potiliciens congolais soyez conséquents et plus responsables.

Le peuple malgré tout devra se souvenir à l'heure de voter des réalisations des promesses et surtout des déceptions et humiliations subies. De la révolution comparaison aux 5 chantiers, il appartient au peuple d'évaluer sa situation sociale et autre.


Chers compatriotes,

La réalité des élections, dans notre pays, se précise de plus en plus. Ceux qui ont douté ou émis des réserves? peuvent désormais se découvrir, pour se rendre à l'évidence de leurs erreurs d'appréciation.(...)


Chers compatriotes,

De 1990 à 1997, le Président Etienne Tshisekedi, opposant déclaré au Président Mobutu (si seulement il l'était), a fortement contribué à l'enlisement de la transition, pourtant amorcée le 24 avril 1990. Sept années, c'est un peu plus de 2 555 jours de gâchis. Et quand nous devrions débuter une nouvelle transition, sur fonds des rébellions, ce dernier contribuera de nouveau à son enlisement. Tantôt il se range du côté des rwandais, faisant même le déplacement à Kigali pour nuire au feu L.D. KABILA, que vraisemblablement il jalousait; tantôt en prenant fait et cause au profit des forces rebelles installées dans notre pays. Loin de lui l'idée de limiter sa nuisance à cette étape, il récidive quand nous devons changer de président.

(...) C'est pour lui le début d'une nouvelle guerre, toujours pour l'enlisement de la situation trouble que vivait notre pays:

1. Au dialogue inter-congolais, ses positions étaient toujours de nature à créer une situation favorable à l'enlisement du désordre installé dans notre pays.

2. Quand il fallait voter la constitution, l'artisan du texte constitutionnel du 24 juin 1967 qu'il semble encore défendre dans certaines de ses interventions, avait un mot d'ordre. Encore une fois, il réfutait l'idée de voir naître la troisième république.

3. Quand tous les autres acteurs politiques et Chefs de partis pouvaient participer à la fin de la transition par la formule 1+4, notre papa de Limété était plus intéressé à prendre son bukula bua nseka.

4. Aux échéances électorales de 2006, fidèle à lui-même, il avait encore un mot d'ordre. Toujoursen respectant sa ligne de tout le temps: favoriser l'enlisement de la transition.

(...) Quel est cet homme d'Etat qui, ayant servi dans un régime comme un dignitaire, peut se vanter de faire prévaloir comme seul bilan, la lutte contre la dictature? Mais cette dictaure, MOBUTU ne l'a-t-elle pas commencé depuis 1965? Que peut-il alors nous dire de ses activités dans l'appareil de l'Etat, de 1960 à 1980?

N'a-t-il pas été Vice-ministre de la Justice, Ministre de l'intérieur, Député, Vice-président du Conseil législatif, membre influent de la commission de la constitution du 24 juin 1967, ambassadeur, co-rédacteur du manifeste de la N'sele,...? N'a-t-il rien à dire à tout cela, ou devons-nous déduire que ses vertus se sont subitement réveillées à 83 ans, après 51 ans de carrière politique? Qu'il ne prenne pas des congolais pour des ignares, au point de vouloir nous faire croire qu'il aurait entamé sa carrière politique vers les années 80, à l'avènement de son UDPS!
Quelle place devrons-nous réserver à un tel homme? Je demande à chacun d'entre nous de répondre seul dans sa conscience.

(...)

Salutations patriotiques!

Papy TAMBA
Jeudi 25 août 2011, 3h12 tambakuma2@hotmail.fr

lundi 22 août 2011

Appel solennel : Urgence de l'unité de l'opposition au Congo-Zaïre


A 3 mois des échéances électorales, l'opposition congolaise continue de pédaler doucement vers la descente aux enfers, suite aux pires des scenarii imaginables, parce qu'elle ne parvient pas encore à offrir au peuple congolais une réelle alternative, en se fédérant derrière une candidature commune et une primature consensuelle. La majorité présidentielle, de son côté, se réjouit du bon fonctionnement de ses prévisions que les opposants congolais ne seraient pas capables de trouver un compromis valable entre eux, en affichant une seule équipe face à la leur. Joseph Kabila peut donc dormir tranquille...

Pendant que la majorité présidentielle affiche l'unité, l'opposition se fragmente de jour en jour et offre le spectacle désolant d'une équipe sans capitaine. C'est ainsi qu'on enregistre plusieurs candidatures dans les rangs de l'opposition et aucun parmi eux n'est prêt à céder sa place à l'autre car tous tiennent absolument à devenir président en 2012. Malgré ce foisonnement de candidatures, une solution vient d'être offerte par l'un des candidats crédibles à la présidence.

En effet, le mouvement bleu, au travers de son leader, le révérend Jean-Paul Moka, vient de lancer un appel solennel d'urgence à l'unité au sein de l'opposition. Ce dernier, fort de son succès médiatique hebdomadaire «Tango Ekoki News» sur la chaine chrétienne yahvetv.com, avec une audience enregistrée de plus de 1 million de réguliers téléspectateurs, vient de proposer ses bons offices, afin de décanter cette situation. Il préconise une candidature commune de Mr. Tshisekedi et une primature consensuelle à Mr. Vital Kamerhe, suite à sa conciliation. Le révérend MOKA se déclare prêt à assumer la relance économique, en offrant son plan Marshall pour la renaissance de la RDC, conditionnée également à la mise en place d'un tribunal pénal international pour la RDC.


Si cette option devait être acceptée par les protagonistes, l'alternance deviendrait une probable réalité et le changement de leadership réclamé intérieurement et à l'extérieur pourrait se matérialiser. En effet, la communauté internationale convaincue du bien fondé du plan Marshall offert par l'homme de Harvard, insiste encore fortement sur la concrétisation d'une cohésion congolaise autour de ce plan qui offre des solutions crédibles contre le fléau de la corruption en RDC ainsi que des réelles chances d'une solution aux problèmes sociaux.

Pour de nombreux observateurs de la vie politique congolaise, le scénario d'une côté d'ivoire bis se précise de jour en jour, suite de très nombreuses agressions dans les deux camps. Pendant que le pouvoir en place continue de bafouer les droits de l'homme, l'opposition s'évertue dans les techniques de la «bande de gaza», espérant susciter la compassion internationale comme c'est le cas en Syrie actuellement. Cependant, les congolais semblent oublier que le moyen-orient n'est pas l'Afrique sub-saharienne...

Une chose semble acquise, il n'y aura pas d'élections apaisées à Kinshasa et les deux camps semblent jouer au quitte ou double, oubliant que seule la préservation des intérêts du peuple compte et non les calculs politiciens au sacrifice des plus démunis.

Combien de morts supplémentaires faut il encore dans ce paradis maudit, avant que les congolais sortent de leur vampirisation ?

Thérèse KABEYA
© Copyright Journal Canal Futur 22/08/2011

mardi 16 août 2011

Code de bonne conduite, une distraction de plus

La signature du code de bonne conduite semble accaparer l’attention de la classe politique et plus particulièrement de l’opposition. Obliger la classe politique à signer un tel document est un acte de capitulation électoral car en cas de contestation, on opposera le fameux code de bonne conduite.

Le politique congolais doit savoir que la question électorale est déjà réglée par la constitution et la loi électorale. Imposer un code de bonne conduite équivaut à considérer la classe politique comme immature.Aucun code de bonne conduite ne peut remplacer la constitution ni la loi électorale.


si nous partons du principe que la Commission électorale nationale indépendante est transparente et non partisane et que la classe politique est sincère dans le jeu électoral, ce fameux code de bonne conduite n’a aucunement raison d’être.


Tout manquement grave ou tout atteinte à la liberté de choix lors des élections et tout acte de tricherie constituent au regard de la loi et non celui d’un acte de bonne conduite, une infraction punissable.


Ainsi, la CENI doit organiser les élections dans les termes définis par la loi et non par suite d’un code de bonne conduite, quant à la classe politique, la reconnaissance ou la contestation d’une victoire doit se faire selon les règles définies par la loi ; par conséquent un code de bonne conduite ne vous garantit rien du tout et au tenant du pouvoir, il ne peut usurper la victoire en s’appuyant et en opposant un code de bonne conduite aux contestataires, ceci entrainerait comme conséquence la neutralisation des personnes ou groupe de personnes qui par la force, confisqueraient le pouvoir en violation de la loi.


Il est cas même curieux de prétendre respecter un code de bonne conduite si on a difficile à respecter une constitution.


Aucun arrangement politique ne vaut une loi électorale moins encore une constitution et aucun arrangement politique ne nous protège d’une éventuelle tricherie en dehors de la loi.


JEAN PAUL KYUNGU-MASANGU

Tél : 0812067636


mardi 9 août 2011

Quid de la nécessité de l’union de l’opposition Congolaise ?



07 Août 2011 Après l’Udps, le Mlc et l’Unc viennent de tenir leurs congrès ordinaires :

Michel Moto Muhima. Photo CIC

Comme tout régime inique, le pouvoir en place à Kinshasa fera tout et fait déjà tout pour garder l’imperium, et ce, même s’il lui faut recourir à des méthodes non conventionnelles, notamment la tricherie, l’intimidation des adversaires et leurs sympathisants, l’achat des consciences…Pour les membres du régime en place il s’agit d’une question de vie ou de mort. Les premiers éléments de preuve qui nous confortent dans notre propos sont l’enrôlement des mineurs, des policiers et militaires, des étrangers, les chiffres officiels sur ce processus en disent long sur les visées de ceux qui nous gouvernent…assassinats et arrestations des manifestants et membres de l’opposition à Kin et à l’intérieur du pays. Le musellement et l’autocensure imposés à la presse libre et aux activistes de la société civile, sous peine d’emprisonnement, de mort atroce ! A ce niveau de raisonnement, il nous revient que l’opposition congolaise n’a pas le droit de se morfondre dans des jérémiades et autres incantations, mais plutôt celui de s’organiser, s’unir et se battre. Ne dit-on pas que la meilleure défense c’est l’attaque !

Une lecture franche et objective de la géopolitique nationale impose un constat : aucun candidat ne peut, sans soutien d’autres leaders, remporter seul les élections présidentielles en rdcongo. En effet, trois grandes formations se dégagent à l’aube du 28 novembre 2011 :

1. L’Udps du Président Etienne Tshisekedi : très populaire dans la capitale, le Bas Congo et les deux Kasaï

2. Le Mlc du chairman Jean Pierre Bemba : très populaire à l’équateur et à Kinshasa

3. L’Unc du Président Vital Kamerhe : très populaire dans le grand Kivu (nord et sud Kivu, Maniema) et à Kinshasa.

Un calcul simple démontre clairement que le leader commun à ces trois formations aura une victoire acquise dans les provinces suivantes : Kinshasa, bas Congo, équateur, les deux Kasaï et le grand Kivu. Cela fait 8 provinces sur 11. Sur les 3 restantes, seule la province du Katanga pourrait échapper, cela n’est pas sûr, à l’opposition. Le Bandundu sans la participation aux présidentielles du patriarche se pencherait plus vers ses leaders locaux qui sont autant dans l’amp que dans l’opposition. Quant à la province orientale, sans grand leader politique national connu, elle est à prendre pour tout candidat organisé et déterminé.

Il est aujourd’hui clair que seule l’unité et la mise en commun de ces grandes formations de l’opposition signifierait illico la fin d’un régime honni et voué à disparaitre. La responsabilité de Papa Tshisekedi, d’Igwe Bemba et de mopepe ya sika Kamerhe est totalement engagée. Aucun d’entre eux, alors vraiment aucun, ne pourra se dérober et tous assumeront ensemble l’échec en cas de maintien au pouvoir d’un régime à l’agonie qui n’attend plus que le coup de grâce lui soit porté.

A notre humble avis, l’actuel locataire du palais présidentiel à Kinshasa fera face soit au leader de l’udps ou celui de l’unc, soit aux deux en même temps. La première option aura l’avantage de fédérer les forces et alliés de ces deux mouvements et barrer ainsi la route à Joseph Kabila comme nous lavons dis plus haut. Et, en même temps, ce geste de dépassement de soi, témoignera du sens de responsabilité élevé dans le chef des leaders de l’opposition Congolaise. La 2e par contre, pourrait constituer une sorte de bouée de sauvetage pour le régime qui assistera, non sans gouter son plaisir, à un déchirement des filles et fils de l’opposition, pendant que de son côté il veillera au maintien de la cohésion et de l’ordre dans ses rangs. Le pire est le fait que le pouvoir agonisant trouvera dans ces querelles le prétexte justifiant « sa victoire » frauduleuse ! Vous comprendrez alors pourquoi, depuis le début, nous n’avons cessé d’appeler à l’unité ces fils du Congo pour ôter tout espoir à ce régime et ne leur laisser qu’un choix, celui d’accepter le verdict populaire et se retirer simplement.

Comme l’a souligné le président Kamerhe lors de la clôture du congrès de son parti, « Cela est non seulement possible mais il en va aussi de la crédibilité de l’opposition pour représenter une alternative efficace au pouvoir actuel ». Des propos similaires ont été tenus par les responsables du Mlc pendant leur IIème congrès national et aussi par des représentants de l’Udps à différentes occasions.

En marge des congrès de ces derniers jours à Kinshasa, il faut souligner l’irruption sur la scène politique d’un doyen et politique redouté en RDC, l’actuel président du sénat, Léon Kengo wa Dondo. L’homme qui réussit à se faire élire à la tête de la chambre haute sans formation politique vient de surprendre une fois de plus en tenant un meeting populaire dans le redoutable stade des martyrs à Kinshasa. Doté désormais d’un appareillage politique nommé Union des Forces pour le Changement, Ufc, Léon Kengo appelle de tous ses vœux à l’unité des forces de changement et à la candidature commune en disant ceci. Des représentants des partis et organisations politiques de l’opposition ont tenu aussi des propos similaires témoignant de la nécessité d’une mise en commun et d’un leadership concerté devant mener les forces du progrès à la victoire aux présidentielles et aux législatives de 2011.

A côté des discours et autres déclarations, nous avons remarqué la présence de différents acteurs de l’opposition aux manifestations et cérémonies organisées par leurs pairs. Toute l’opposition a pris part aux congrès du mlc et de l’unc. Toute l’opposition était réunie autour de L.Kengo au Stade des Martyrs. Nous avons aussi constaté que les différentes délégations politiques mobilisées pour réserver un accueil chaleureux à papa tshisekedi à l’aéroport de Lubumbashi étaient munies de leurs emblèmes respectifs.

Pour nous qui militons pour l’unité de l’opposition cela est une bonne nouvelle et nous espérons et souhaitons que cela aille jusqu’au bout. C’est à ce niveau que nous renouvelons notre appel à l’entourage immédiat des leaders de ces formations politiques, afin qu’au lieu d’attiser le feu de la division, chacun contribue à renforcer l’élan de cohésion née lors de ces récents événements politiques. Le peuple congolais n’a pas besoin de Tshisekedi seul, de Jean Pierre Bemba seul, ni de Vital Kamerhe seul. Le congolais a aujourd’hui besoin de Tshisekedi, Bemba, Kamerhe et de tous les autres membres des forces de changement ensembles et non pris individuellement, afin de mettre un terme à son calvaire qui a assez duré et lui permettre ainsi de recouvrer son droit d’existence.

Pour le peuple congolais, à défaut d’un consensus créant l’unité dans la diversité au sein de l’opposition, au lendemain du vote, il est fort à parier que le « Kabila dégage » se conjugue au pluriel pour l’ensemble de ces leaders de l’opposition, qui, incapables de transcender leurs ego respectifs, auront apporté la preuve de leur insensibilité aux souffrances quotidiennes des congolais : « Tous dégagez » pourrait alors accompagner le célèbre « Kabila dégage » !

Michel Moto Muhima
Membre de l’opposition Congolaise en exil
© Congoindépendant 2003-2011

lundi 8 août 2011

En cas d’une nouvelle mascarade électorale en RDC, la solution qui s’impose !


Vendredi, 05 Août 2011







Chaque jour qui passe démontre que le processus électoral en cours est plus une affaire de la communauté internationale représentée au pays par la Monusco qu'une affaire du souverain primaire congolais. Les appels du peuple congolais à la CENI restent lettre morte. Par contre, la CENI fait appel à la Monusco pour valider son action très critiquée par le peuple congolais. La fracture entre la CENI et le peuple congolais s’aggrave ainsi du jour au lendemain, un fait qui n’augure pas des lendemains meilleurs.

Comme en Côte d’Ivoire, la MONUSCO se donne déjà le rôle de validateur du processus électoral tel que conduit par le Pasteur Ngoy Mulunda, un proche du président sortant! C’était le cas en Côte d’Ivoire. L’ONU et le Président de la Commission Electorale Indépendante travaillaient pour le candidat Ouattara ! La suite est connue ! Il est vrai que la Côte d’Ivoire n’est pas le Congo, mais l’action de la communauté internationale dans ces deux pays relève de la même politique actuelle des pays du Nord vis-à-vis des pays d’Afrique dirigés ou en voie de l'être par des nationalistes africains.

La solution qui s’impose : faire du peuple congolais le concepteur et l'artisan de sa libération

L’histoire de la RDC, un pays créé par l’Occident lors de la conférence de Berlin de 1885 et non par une révolution populaire congolaise, se répétera aussi longtemps que le peuple congolais ne versera pas le coltan du colonisateur dans le lac Kivu (Parallélisme avec le Tea Tax Revolt qui marqua le début de la révolution américaine). Le peuple congolais doit ouvrir les yeux, couper son cordon ombilical avec les colonisateurs qui tiennent le pays sous leur coupe depuis 1492, date de l’arrivée du conquistadore portugais Diego Cao à l’embouchure du fleuve Congo, et inventer à zéro la forme de sa relation avec le reste du monde.

Depuis 1492, c’est celui qui a le gros fusil qui dicte la loi, les dirigeants, la politique, la religion, etc. au peuple congolais. Pour y arriver, le colonisateur avec son gros fusil fait subir une mort atroce à tous les vaillants fils et filles du Congo tels Béatrice Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Lumumba, Mzee LDK, Chebeya, etc. Cette doctrine du choc ou de la violence à l’encontre des plus éclairés des congolais est à la naissance de l’infantilisation de l’élite congolaise et du peuple tout entier qui se complaisent dans un statut de « boy », « garçon de course » pour le colon au gros fusil. Se faire le protégé du colonisateur au gros fusil et démontrer qu’on est capable de servir ses intérêts au Congo mieux que quiconque est ainsi devenu le sport quotidien des politiciens congolais, qu’ils soient ceux au pouvoir , les opposants, les indépendants, les hommes d’église, etc.

Comme on peut le constater actuellement, les hommes au pouvoir comme les opposants passent plus de temps à l’étranger ou dans les chancelleries accréditées au Congo qu’au chevet des hommes et femmes rescapés des massacres, mutilation des sexes, viols, braquages, incendies des maisons, des atrocités qui n'ont rien à envier à celles infligées à nos ancêtres lors de la terreur du caoutchouc rouge sous Léopold II, roi des belges. Dans leurs discours de Précampagne, ils évitent de parler de l’insécurité, de 8 000 000 de morts congolais par peur d’irriter le colonisateur au gros fusil qui est le cerveau derrière cette insécurité et ce carnage congolais.

En effet, ils espèrent obtenir le pouvoir du même colonisateur au gros fusil qui offre financement, sécurité, protection contre les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide ( cas de Laurent Nkunda, Bosco Ntaganda, etc.). C'est ainsi que les hommes politiques utilisent le langage du colonisateur au gros fusil avec les mots vides de sens comme développement, bonne gouvernance, démocratie, élections libres et transparentes, souveraineté nationale, institutions indépendantes telles la CENI, etc. , des euphémismes pour cacher aux yeux du monde libre le terrorisme et le mercenariat qui maintiennent le Congo sous tutelle étrangère.

Entre-temps, le peuple congolais qui ploie sous l'injustice, la famine, l'insécurité multiforme, ne sait à quel saint se vouer. Visiblement, il n’est pas le centre de la campagne en cours. Au contraire, le peuple congolais est réduit à un simple décor, un vernissage du processus électoral entrain d'être taillé sur la mesure du candidat favori du colonisateur au gros fusil.

Les différentes crises politiques qu’a connues la RDC démontrent que les solutions y apportées dans le passé et jusqu’ à nos jours sont des initiatives de l’extérieur qui ont toutes échoué. Qu'est-ce qu'on n'a pas essayé comme solution au Congo? L'abolition de l'esclavage, les trois C ( civilisation, commerce, christianisme), la solution belge, l'indépendance, le développement, le FMI, la Banque Mondiale, les ONG, la démocratie multipartite, l'ONU, la communauté internationale, le dialogue intercongolais en Afrique du Sud, les élections, la CEPGL, ...? Dans toutes ces initiatives extérieures de par leurs conceptions, financements, exécutions, le peuple congolais est toujours absent. Le colonisateur lui fabrique une certaine élite qu'il lui présente comme son représentant. La suite est connue. Le représentant coopté à Kinshasa, à Washington, Paris, Bruxelles, représente en effet les intérêts de celui qui l'a mis au pouvoir et qui le protège avec son gros fusil. Ces faux représentants non redevables au peuple congolais s'appellent " les petites mains du capitalisme".

Même quand ces initiatives pour sauver le Congo étaient bien intentionnées comme celles des Abolitionnistes de l’esclavage, de l’Association des Réformateurs du Congo (Edmund Morel, Casement) et des missionnaires presbytériens du Kasai tel William Sheppard, etc., elles n’ont jamais mis le peuple congolais au centre de la solution. L’exécution de la solution préconisée a toujours été confiée à ceux-là mêmes qui infligeaient les maux combattus, laissant ainsi le système tronqué en place. Ainsi, par exemple, les Abolitionnistes de l’esclavage avaient laissé leurs gouvernants voter et faire appliquer des lois contre les négriers récalcitrants. Pour continuer le même métier, les négriers de mèche avec leurs gouvernants, ont inventé un autre système d'exploitation des noirs sur leur propre sol d’Afrique sous couvert de philanthropie, civilisation, commerce, etc. La terreur du caoutchouc rouge au Congo-Belge était ainsi pire que l'esclave aboli plusieurs décennies avant. Et le génocide actuel au Kivu est pire que l'esclavage, deux siècles après l'abolition de l'esclavage.

Pendant la terreur du caoutchouc rouge sous Léopold II, les réformateurs de l’époque dont Edmond Morel, avaient proposé ce qu’on appelait « La solution belge » pour résoudre une crise inventée par les belges. Cette « solution belge » fut matérialisée en 1908 par la cession du Congo au gouvernement de la Belgique.

Au lieu de la paix, le peuple congolais se retrouva enchainé par le travail forcé des colonisateurs belges. Pour mettre fin à la colonisation, on envisagea la solution de l’indépendance. Mais cette indépendance fut proclamée à Bruxelles. Les combattants congolais pour l’indépendance dont Emery Patrice Lumumba, sorti expressément de la prison pour aller signer l’indépendance du Congo en Belgique. L’indépendance du Congo sous Lumumba dura 4 jours. Elle fut suivie de la mutinerie de l’armée, des sécessions du Katanga, du Sud-Kasaï, et de l’assassinat du premier vrai révolutionnaire congolais, Emery Patrice Lumumba trahi par les siens, notamment Mobutu, Moïse Tshombe, Kalonji, Kasavubu, etc. Le tombeur de Lumumba, à savoir Mobutu, fut porté au pouvoir par les USA et la Belgique.

Pendant 32 ans, il saigna le Congo à blanc sous des slogans du Mouvement Populaire de la Révolution. Ce qu’on appelle Communauté Internationale ferma l’œil pendant 32 ans soit de 1965 à 1997. Le FMI et la Banque Mondiale ne tarissaient pas d’éloges à l’égard de ce dictateur, kleptomane, un véritable « papa m’a dit » des prédateurs occidentaux. Mzee LDK fut porté par les mêmes circuits de prédation. Une fois au pouvoir, Mzee LDK se ressaisit pour faire œuvre utile de nationaliste congolais. Mais il ne réussit pas à convaincre son entourage de sa vocation de révolutionnaire. Il fut assassiné par un congolais dans son palais. Joseph Kabila prit le pouvoir dans des circonstances d’une cour royale en deuil. Le premier président à le reconnaître comme président de la RDC et à lui transmettre ses félicitations fut le Président va—t-en guerre Américain Georges W. Bush. Depuis lors, la RDC est sous-tutelle des USA. Le Président de la CENI l’a démontré le lundi 25 juillet dernier lors de l’ouverture du forum des partis politiques sur l’adoption d’un code de bonne conduite pendant les prochaines élections. Le constat est que sous toutes les tutelles depuis Léopold II à nos jours, le peuple congolais est le plus grand absent des initiatives de paix. Il est ainsi victime d’une prédation qui durera jusqu’au moment où il sera le concepteur et l’artisan de la solution congolaise.

La préparation des élections de 2011 démontre que la RDC est encore loin de sa libération de chaines de son ancien esclavage. Les partis politiques cherchent le pouvoir à l’étranger ou dans les chancelleries occidentales. L’Etat n’a pas l’argent pour organiser ses élections et pour assurer la sécurité de ses citoyens alors que des contrats de plusieurs milliards de dollars sont signés au quotidien. Même pour compter ses citoyens, on a besoin de l'étranger. Le peuple congolais affamé dans un pays le plus fertile du monde pour l'agriculture, se jette dans les bras de ses oppresseurs pour apaiser sa faim. Les plus malins vont en exil économique abandonnant leur pays aux prédateurs. Si une nouvelle génération de libérateurs ne se lève pas aujourd’hui pour organiser et mobiliser le peuple congolais pour son auto-détermination en vue de la solution congolaise attendue depuis 1492, c’est la prédation qui continuera, qu’il y ait élections ou pas en 2011.

Les combattants de l’Occident sont sur la bonne voie pourvu qu’ils viennent mener leur combat sur le terrain en RDC. Au lieu d’avoir tous les combattants à Lausanne, Londres, Paris, Bruxelles, Montréal, Helsinki, etc. il faut en avoir aussi à Goma, Kimpese, Dilolo, Mweka, Masimanimba, Buta, Eringeti, Bokungu-Ikela, Kinshasa, Lubumbashi, etc.

Avec la crise économique qui frappe actuellement les colonisateurs aux gros fusils, il ne faut pas s’attendre à des cadeaux de leur part. Ils n’en ont plus assez pour eux-mêmes! Au contraire, ils cherchent par tous les moyens à se servir des républiques bananières pour refaire leur santé économique à peu de frais en utilisant les mêmes recettes du passé: génocide, coups d'état, assassinats des leaders éclairés, rébellions, contrats léonins, coopération, etc. Seule une révolution populaire congolaise bien organisée peut, dans les circonstances actuelles, poser les bases de la solution congolaise dont les congolais authentiques seront les concepteurs, les artisans, les exécutants. Le peuple congolais doit tout recommencer à zéro, faire de chaque congolais un combattant éclairé contre la néo-colonisation, la prédation, le génocide, etc. Tous les pays libres du monde sont passés par là (L’Angleterre, les USA, la France, l’Iran, etc.).

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